
L’une des familles afghanes et deux réfugiées ukrainiennes, devant le CCAS de Rive de Gier le 23 mars 2022, avec la directrice du CCAS, Laetitia Hamouche, le maire Vincent Bony et son adjointe aux affaires sociales Carole Tambuzzo.
Les Samandari et les Samimi ont fait connaissance dans le chaos de l’aéroport de Kaboul, en août. Arrivés à Paris, ils sont séparés et pensaient ne plus jamais se revoir. Ils se sont pourtant retrouvés hier matin à Rive de Gier, dans les locaux du CCAS !
Ces deux couples de réfugiés afghans, bénéficiaires du droit d’asile en France, viennent d’emménager dans la commune. Agés d’une trentaine d’année, exerçant des professions qualifiées ou suivant des études dans leur pays, ces jeunes parents ont chacun un bébé.
Pris en charge par l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration, ces nouveaux Ripagériens sont accompagnés par l’agence immobilière sociale Soliha, le Secours Populaire Français, la Croix-Rouge et la commune de Rive de Gier, via son Centre communal d’action sociale. Ils suivent des cours de Français et un stage de Citoyenneté.
« Fidèle à sa tradition d’accueil, la commune s’est portée volontaire cet été pour accueillir des réfugiés afghans fuyant la guerre et l’obscurantisme, rappelle le maire de Rive de Gier, Vincent Bony, présent au CCAS pour accueillir les deux familles. Nous tenons parole. La Ville est disponible et réactive à toute démarche solidaire ».
Dans cet esprit, les services de la Ville ont procédé cette semaine à l’inscription scolaire et périscolaire d’enfants ukrainiens, dont les familles sont hébergées par une Ripagérienne. Mercredi matin, dans un téléscopage saisissant de l’actualité, l’une des deux familles afghanes a d’ailleurs croisé au CCAS les deux mamans ukrainiennes… L’occasion d’échanger quelques mots et des sourires, malgré tout !