L’incendie volontaire de plusieurs véhicules rue de Plaisance et impasse Marrel à Rive de Gier dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 février a été immédiatement condamné par le maire Vincent Bony : « cette violence imbécile et dangereuse est inacceptable, elle ne doit pas rester impunie, a déclaré l’élu. La détermination de la municipalité à combattre cette délinquance n’en est que renforcée ». Vincent Bony s’était rendu sur place aux premières heures dimanche, auprès des riverains auxquels il a témoigné de son soutien et de celui de la municipalité.
Accompagné de Ridha Guichard, adjoint à la sécurité, le maire a mobilisé tous les moyens utiles de la Commune en coopération avec la Police Nationale pour aider au développement de l’enquête. Une mobilisation qui porte ses fruits avec des éléments matériels transmis aux enquêteurs. Les autorités publiques ont également dépêché la Police Scientifique et Technique sur place et des moyens d’investigations d’ampleur sont mis en œuvre, dans une nécessaire confidentialité professionnelle. La Ville de Rive de Gier porte plainte elle-même pour dégradation d’espace public communal.
Vincent Bony était encore sur place le lundi 27 au matin, partageant la colère et l’inquiétude des riverains : « Des patrouilles de Police Nationale supplémentaire ont été accordées à notre commune » confiait le maire qui demeure très vigilant quant aux moyens de sécurité mis au service des Ripagériens.
C’est d’ailleurs à l’issue d’un rendez-vous au Ministère de l’Intérieur, à Paris en juin 2021, que Vincent Bony avait obtenu le renfort de 5 fonctionnaires de police nationale pour le commissariat du Gier, les qualifiant à la fois « d’utiles et d’insuffisants ». Si la sécurité demeure l’apanage de l’État, en tant que fonction régalienne, pour autant, la commune ne ménage pas ses efforts, avec un changement engagé depuis 2020 :
– L’une des premières actions de la nouvelle municipalité à été de relancer le contrat de maintenance des caméras de vidéoprotection, qui n’étaient plus entretenues depuis décembre 2019 !
– Douze nouvelles caméras sont en cours de déploiement jusqu’en juin prochain, suivi du déploiement de onze autres. Dotées d’un logiciel de reconnaissance précis et exploitable en Justice (plaque d’immatriculation…), ce nouveau matériel sera relié à un véritable Centre de Supervision Urbain, pour lequel le recrutement de 2 opérateurs spécialisés est en cours.
– La municipalité conduite par Vincent Bony a mis en place les dispositifs de prévention de la délinquance (CLSPD, médiateurs…) réglementaires mais « oubliés » jusqu’alors.
– Les horaires de la Police Municipale ont été étendus et adaptés (désormais 5j/7 y compris le samedi jusqu’à 23h). Les moyens d’armement et de formation ont été modernisés.
« La sécurité de tous les Ripagériens est un élément fondamental de notre action et nous y travaillons sans relâche, en lien avec les forces de l’ordre et les institutions judiciaires » rappelle la municipalité, pour qui « cet enjeu national et local appelle de l’État des moyens conséquents pour la police, la Justice et les collectivités locales. »